Dice la canción

Lucero de Uleré

album

Nu Flamenco

11 de noviembre de 2012

La canción "Lucero" interpretada por Uleré y parte de su álbum "Nu Flamenco", nos sumerge en un viaje emocional a través de las letras poéticas y crudas que describen la vida diaria con un tono melancólico y reflexivo. La canción narra las luchas internas y externas del protagonista, quien se enfrenta a las dificultades cotidianas con resignación y determinación.

En la primera parte de la canción, el cantante expresa su descontento con el nuevo día que comienza, evocando una sensación de desilusión ante las heridas del pasado. A pesar de enfrentar situaciones adversas, se esfuerza por sonreír y enfrentar la vida con valentía. Las referencias a la red online, los "me gusta" y comentarios reflejan la influencia de la tecnología en nuestras vidas actuales.

El uso de metáforas como "sacar cajas de cemento" sugiere una carga emocional pesada que el protagonista lleva consigo, haciendo referencia a sus luchas internas y su camino en la música sin tener una fuente segura de ingresos. La mención de hacer sacrificios extremos como vender su música o falsificar zapatillas muestra la determinación del protagonista para perseguir sus sueños a pesar de las adversidades.

A lo largo de la canción, se revelan diferentes aspectos oscuros y turbios que rodean al personaje principal, desde el consumo de drogas hasta sus luchas familiares y personales. Los versos cargados de emotividad pintan un retrato vívido de un individuo al borde del abismo emocional, buscando redención a través de su arte musical.

El estribillo repetitivo que proclama "Déjà plus là" refuerza una sensación de desconexión con la realidad o incluso una pérdida del propio ser en medio del caos existencial. Las referencias satíricas a temas como el consumo excesivo o trivialidades cotidianas añaden capas de ironía que invitan a reflexionar sobre los valores distorsionados presentes en nuestra sociedad moderna.

En resumen, "Lucero" es una melodía introspectiva que explorala oscuridad interior del protagonista mientras busca aferrarse a algún destello de luz en medio del caos mundano. Con influencias flamencas y letra poética, Uleré nos sumerge en un mundo complejo donde el arte se convierte en un refugio ante las tormentas emocionales.

Interpretación del significado de la letra realizada con IA.

J'entame la journée dans l'coltard, déçu d'la veille
Comme d'hab, j'réveille chacune d'mes blessures et l'cul d'la vieille
J'attaque la journée comme un père d'famille, me force à sourire
Même si la vie est plus salope que l'maire d'Paris
J'dépose ma chair à l'école va faire un tour sur l'réseau
Trop d'"j'aime", de coms, ya d'quoi bugger vas-y met le son
Puis p'tit freestyle, en chien sans niche fiscale
Même si on froisse, on retourne pas nos vestes mais des petites salles
On porte nos sacs de ciment, pour ça qu'on serre l'masque
Pas d'taf, j'ai que ma zik à vendre ou des fausses Air Max
Doigt levé tu sais lequel, lésions dans l'veau-cer passent
Trop d'pression, manque d'oseille, on aggrave nos séquelles
Pompeur n'écoute pas d'près tu pourrais t'prendre une faciale
J'ramène pas du frais mais du glacial à 2 degrés
Si elle suce, dites à la réussite qu'on aime les gâteries
Si l'amour ressuscite dis lui qu'il se suicide on est d'jà pris

J'entame ma journée par un verre de rhum, la shtrak nous sert de sport
On perd le nord mais ça c'est surtout parce qu'il pèle dehors
Nous on est pâles, on est gre-mai comme des têtes de morts
Pendant qu'le condé du village tripote sa graisse de porc
Pète le score, tu peux chnicave mon sexe fort
Baisse le store car pour l'instru ce sera une scène de viol
Ma tête est pleine de drogues, alors mon frère je cogne
Le sheitan sort de mon corps pendant qu'les vierges dorment
Ecoute ma merde fort, nous on veut faire de l'or
Mais j'vois ma mère qui devient folle depuis qu'la terre me porte
Allume le micro le préamp' et puis mon texte sort
J'entame ma journée café clope et j'mets ma paire de grolles
Barberousse et Jeff ont déjà roulés cette herbe folle
Trève de com, teille de gnole avec une bête de go
J'entame ma journée de travers je n'suis pas très peu pro
Baroudeur suisse pour se criave des grecques a 13€

Laisse moi dormir ou laisse la mort rire on sait ça tue l'âme
(On sait ça tue l'âme)
Laisse moi dormir gros, laisse la mort venir j'suis déjà plus là
(Déjà plus là)
Laisse moi dormir ou laisse la mort rire on sait ça tue l'âme
(Laisse moi dormir)
Laisse moi dormir gros, laisse la mort venir j'suis déjà plus là
(Déjà plus là)

J'entame ma journée comme un bledard de chez moi
Un pétard t'sais quoi, j'suis d'ceux qui s'lèvent tôt pour rejoindre l'Sheïtan en peignoirs
La tête dans l'paté, j'reste dans l'vague et peine à jacter
J'lâche des perles, j'crache mes glaires, que les pétasses s'éloignent !
J'ai la joie d'vivre dans l'casque, 2-3 rimes dans l'sac
Si j'te croise, j'tire dans l'tas, j'suis la p'tite caille des douanes
J't'annonce la couleur alors ne parle pas d'rap dès l'matin
J'ai du chagrin, j'balancerai ma douleur en freestyle dès l'soir
A côté d'mes pompes frère, j'irai terminer à Genève
A porter l'démon d'vant l'antipop et faire crier la chienne
J'entame ma journée comme un gosse perdu, j'bosse même plus gros
J'perdure dans c'que j'fais, apprendre le merdier avec
J'vais lâcher du leste, casser du verbe
En immersion, si j'réponds pas poto c'est qu'j'n'ai pas d'cellulaire
J'entame ma journée comme quand l'équipe part en tournée
Speed en stress, et pour le reste on verra après l'ulcère

J'entame ma journée comme un beauf : la gaule, ma fin d'pétard
Un renard crevé dans la gorge et sur mon pull l'odeur d'alcool et du parfum d'pétasses
Un enclume, dans mes pensées je suis las, moisi
J'me fous d'me lever la tête dans l'cul tant qu'c'est dans celui d'ma voisine
Esquisse pas d'sourire, le mien est dans le fond du fleuve
Les larmes ne me font plus souffrir depuis qu'nos mères en font du feu
J'ai l'art, de faire la tronche, j'suis dans une veste horrible
L'âme d'un poète, tatouage de routier, zoom sur des fesses torrides
Un tas d'erreur qu'on referait pas gars
J'pleure peu mais m'tais avec la peur quand l're-frè parlera
La rime pour oublier la semaine de taff
Un grind pour tout piller, la weed pour roupiller, la merde au semelles se tasse
La veine au front, il est trop gros c'vieux rêve
Donc fiston chacun d'mes 16 t’emmène au fond comme un croco l'ferait
J'ai laissé mon numéro sur un bordereau terne
Jeté mes vieux rôles et mes neurones dans le port de Rotter'

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