Dice la canción

Insaciables de Rosco

album

Insaciables

13 de mayo de 2015

La canción "Insaciables" interpretada por Rosco es una intensa y cruda narrativa que ofrece una visión honesta y sin filtros de la realidad urbana en las calles de París, específicamente centrada en el Barrio 18. A través de sus letras, el protagonista revela un panorama desgarrador marcado por la violencia, la desesperanza y la lucha diaria por sobrevivir en un entorno hostil.

El tema aborda temas como la desigualdad social, la marginalidad, el crimen, la falta de oportunidades y un sistema que parece estar en su contra. El artista muestra su perspectiva sobre el barrio donde reside, describiendo una vida llena de obstáculos y dificultades. Expresa su frustración ante las condiciones adversas que enfrenta a diario, haciendo referencia a la influencia negativa del entorno y cómo esto moldea las decisiones y acciones de quienes viven allí.

A lo largo de la canción, se hace evidente el tono crudo y realista con el que Rosco aborda estas temáticas, utilizando un lenguaje directo y sin adornos para transmitir su mensaje. Las referencias a situaciones cotidianas y personales le dan autenticidad a la letra, permitiendo al oyente sumergirse en este retrato descarnado de la vida en las calles.

En cuanto al contexto cultural en el que se lanzó esta canción, podemos inferir que refleja una realidad palpable dentro de las zonas urbanas marginadas de París. El impacto social que puede tener al dar voz a experiencias subrepresentadas o ignoradas es significativo, ya que visibiliza problemáticas sociales profundas que merecen atención y reflexión.

Desde el punto de vista musical, "Insaciables" pertenece al género pop rock y se destaca por su energía frenética y potente instrumentalización. La estructura musical apoya perfectamente el contenido lírico, creando una atmósfera inmersiva que refuerza el mensaje transmitido por Rosco.

En resumen, "Insaciables" es mucho más que una simple canción; es un testimonio crudo e impactante sobre la realidad urbana desde una perspectiva íntima. A través de sus potentes letras y actuación emotiva, Rosco logra conectar con los oyentes e invitarlos a reflexionar sobre las complejidades de la vida en entornos marginales. Una pieza musical que no solo entretiene, sino que también provoca un cuestionamiento profundo sobre nuestra sociedad actual.

Interpretación del significado de la letra realizada con IA.

Vécu paranormal paranoïaque à temps plein
Je compte pas sur le pe-ra pour me propulser comme un tremplin
J'veux être en pinces pas en chien dans ma ville qui ressemble a Bogota
Ici pas de beaux costards, le feu se répand pire que les faux coste-La
Full contact tous fous d'combat, je sens plus ma fatigue
On vit sous influence des DVDs d'Ultimate Fighting
Trop de putes comme Paris Hilton et trop de papas déçus
Elle sait rien faire à part cer-su y'a qu'le train qu'est pas passé dessus
Toujours la même grâce au seum on joue les astronautes
L'avenir ça pue la merde et pour le savoir pas besoin d'être astrologue
Pas de bolosses chez nous que du gros, nous on fait pas d'prologues
Le rap d'Hugo déchire la tête comme la vodka de Pologne
Même parmi mes acolytes, trop d'alcooliques
Si la jeunesse est impolie c'est qu'elle fréquente trop la police
Ici c'est Paris Nord 7.5.0.18 sur mon dossard
J'veux tout niquer avant que Sarkozy confie le monde aux shtars

Dans le 18ème j'y suis arrivé par erreur
Mais je représente mon quartier, ma zone : Paris Nord
Et si ça te déplaît cesses tes balivernes
Ce que j'vois c'est trop de morts, trop de monde qui passeront pas l'hiver
Tu parles de paix ? pour qui pour nos frères
Mon cul passes ici on te frappe et notre misère : une sorte de camisole
Et je me sens seul donc je m'entoure de TSR
Pour un son lourd qui baise toute censure
Mais merde ! Regardez ce que mon quartier suscite
C'est des carrières dans le vice et beaucoup trop de cas de suicides
En gros pour nous pas de surprises
Quand les jeunes s'en prennent aux forces de l'ordre
Personne s’étonne mais des mômes passent des rées-soi à boire
Et se font contrôler par des shtars sortis des bars
Je déballe mon plaidoyer
Car je veux ti-par mais je sais pas comment payer le loyer

La rue me parle, m'envoie des signes qui ne trompent pas
Elle me rappelle sans cesse la merde dans laquelle je suis trempé
Dans cette vie t'as que deux choix pour un jour être OP
C'est soit tu deviens tron-pa soit tu braques au risque de te faire choper
A ceux qui ont réussi je peux leur tirer mon chapeau
Moi dans mes récits je tente toujours d'y échapper
Je veux rien de précis je suis pas sur que mon choix paie
Je vais pas mourir ici alors foutez moi la paix
Je veux pas faire mon choix, de façon y a rien qui me plait
A part le R.A.P mais ça ça paie pas le loyer
Sauf si t'es un mec qu'on peut voir chez Laurent Boyer
Et qui suffit de siffler une fois pour le faire aboyer
Là je viens balancer bien cadencer mon plaidoyer
Dénoncer sans renoncer à tout ce qui me saoule de côtoyer
J'suis pas un citoyen je pense toujours qu'à tailler
Malgré le peu de moyen je vais pas encore m’apitoyer

C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles
C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles

J'inspire, fume, m'inspire de mon pilon
Aspire a percer dans le pe-ra même sans piston
Et fiston tout va mal depuis qu'on nous laisse sur le banc de touche
Et que dans le tier-quar le vice tourne
Pour nous aucune ristourne que des rêves ternes
On rêve d’être grand pour ça vers le sheitan on s'en retourne
Dans une vie sans retour sans repos
Car on veut pas de leur routine, leur vie de robot
Mais ce monde est rude et notre rue nous colle à la peau
Comme le virus d'un séropo
Cessons les roles-pa, notre vie n'est pas un jeu de rôle
Dans nos cimetières trop de mômes qui reposent
Mais bon ici Marianne n'a pas d'amour
Donc au lieu de ça roucoule
Les ados racailles vont en cours, avec une arme dans le cartable
Et au lieu de La Sorbonne font leurs armes au card-pla

Dans le 18ème y'a pas de barbe à papa, ici les petits matent pas Babar
Climat barbare, enfiles ton pare-balle si t'entends pa-pa-pa
Ici la vie est faite de galères et de chattes, les galériens chialent
Devant mon sampler je veux égaler Ray Charles
L'amour c'est rare comme voir la Tour Eiffel sans japonais
J'ai harponné ma ville est belle mais y'a des vers dans chaque pommier
Pas de Cendrillon de toute façon il est déjà minuit-dix
J'écoute pas ce que les minus disent j'préfère mes vieux Mini-Disc
Tout le monde rotca même le kegré sert des plats toxiques
Dans le business y'a plus de pigeons que sur la place Torcy
A cette heure-ci je m'en bas les couilles d'avoir un beau Lacoste
Dans ma trousse de survie : un joint et un petit flash de Poliakov
Je serai pas militaire je compte pas ce que m'a pris le teuteu
Pas besoin d'ouvrir son frigidaire pour goûter les caprices de Dieu
A Paris on est tous partisans du moindre effort
C'est TSR : trois jeunes trop peu connus mais néanmoins très forts

Et ouais c'est le TSR toujours aussi insatiables
Trop souvent insociables mais grâce au ciel
Encore en vie et ça c'est l'essentiel
La musique m'ensorcelle j'attendrais pas l'ascenseur
Pour monter dire aux censeurs que depuis toujours on s'en sort seuls
Et ça dès le 18ème jusqu’à Vitry et Garges-Sarcelles
Ici je vois trop de querelles et des fois pour que dalle ça se bat dans les ruelles
Pour une petite parcelle de Macadam, j'en ai marre de Paname
J’emmerde cette ville je construirai seul ma cabane
Je veux décale d'ici un jour j'irai à la montagne
Prendre des cours de Muai-thaï pour l'instant je prends mon time
J'attends seulement que la maille tombe pour bouffer comme la Maïté
Peu connaissent la gaieté mais je dirais pas que c'est le ghetto
On est quand même gâtés on trouve partout des spaghettis
Y a plus aucune pitié et même chez les tout-petits
Car plus on dame et plus on a ce putain d'appétit

C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles
C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles
C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles
C'est le TSR Crew tous les soirs on baise la boite à rythme
Parler de nos bâtiments je sais même plus a quoi ça rime ?
Pour rimer y'a pas d'horaires tu peux téléphoner au Raid
La nouvelle mode c'est feuille et marocain sur les oreilles

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